MUSEE DE LA LAVANDE LUBERON- 276 Route de Gordes -CS50016- 84220 COUSTELLET
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Chaque jour, nous partageons avec vous notre passion de cette délicate fleur bleue.
Elle naquit au cœur de la Haute Provence, il y a quelques millénaires, nous offrant ses bienfaits et tout son charme avec sa délicieuse fragrance du Sud de La France.
Contactez-nous pour toute demande ou question, sinon laissez-vous séduire à travers ce site par la collection de cosmétiques bio et parfums de niche que nous élaborons dans le plus grand respect de La nature.
Les collections
Les collections
La collection d’alambics a été réunie pendant plus de 20 ans par Georges Lincelé. Ses recherches se sont portées sur la région productrice de lavande fine (le Vaucluse, les Alpes de Haute-Provence, les Hautes-Alpes, la Drôme). Venez découvrir la plus importante collection d’alambics à lavande en cuivre rouge du 16 ème siècle à nos jours et les 3 techniques de distillation.
Ce fut le premier procédé de distillation. Les alambics les plus anciens visibles dans le Musée datent de 1626 et 1670, ils viennent de la région de Lambruisse (04). Nous avons aussi des alambics à feu nu basculant comme celui d’Allons (04) qui était municipal. Tous ces alambics sont en cuivre, façonnés à la main : ce sont des pièces uniques. A cette époque, les femmes avec les enfants allaient couper la lavande à la faucille dans la montagne. Il n’y avait pas encore de cultures, car celles-ci sont apparues au début du XXe siècle. Les hommes étaient alors chargés de la distillation.
Il s’agit d’une évolution importante dans les années 1920. En effet grâce au manomètre, la distillation se fait avec une pression et une température constantes. L’huile essentielle gagne ainsi en qualité et le distillateur en temps (de 2 h à moins de 1 h). Deux grands constructeurs pour ces alambics fabriqués en série : Prince de Marseille et Eysseric de Nyons. Le petit dans le Musée date de 1941 a une capacité de 80 kg de fleurs, le grand, date de 1944 avec une capacité de 250 kg de fleurs. Certains de ces alambics fonctionnent encore aujourd’hui, mais leur capacité reste faible.
Ce sont des alambics qui bénéficient du manomètre, mais surtout ils ont une chaudière qui fonctionne au départ avec de la paille (recyclage de la lavande distillée), du bois, du charbon. Cette chaudière va permettre de distiller plusieurs vases de fleurs en alternance. Le plus ancien que nous ayons date du début du siècle, il vient de St André les Alpes (04), il a été conçu par un montagnard qui avait commandé une chaudière exceptionnelle à l’usine Chappée au Mans (72). Le second est itinérant, il date de 1925, c’est un Girod-Cellier d’Aix-les-Bains.
Cette collection de flacons, dont les plus anciens datent du XVIe siècle, montre que les verres colorés ont été utilisés très tôt pour protéger les huiles essentielles de la lumière qui les détériore par oxydation. Il est évident qu’une huile essentielle authentique, comme tout produit de bonne qualité, est d’un prix assez élevé. S’il est trop bas, méfiez-vous : c’est souvent le signe d’une falsification.
En examinant cette collection d’étiquettes, vous remarquerez que la plupart des adresses se situent à Grasse, dans les Alpes-Maritimes.
Grâce à leur savoir-faire développé au fil des générations, leur dynamisme, l’abondance des ressources locales en matières premières, comme la rose, le jasmin, la tubéreuse et la lavande, l’industrie de la parfumerie a fini par primer sur toutes les autres. La ville de Grasse est devenue ainsi la capitale internationale du parfum.
Sur ces étiquettes, vous voyez la mention “ lavande des Alpes ”, ou le nom de localités connues pour leur production. La provenance de la fleur est en effet très importante, car elle détermine sa qualité olfactive. Autrefois, on recherchait d’abord le meilleur et non le moins cher. Heureusement, aujourd’hui on revient à ce souci de qualité.
Venez découvrir les objets, souvent ingénieux ou insolites qui faisaient partie du quotidien du Lavandiculteur. Intriguer pas trop montrer